Roman d'amour·Young adult

Campus drivers 4. Love machine, de C. S. Quill

Bonjour à vous chers/chères passionné(e)s de lecture, j’espère que vous allez bien. Aujourd’hui, on se retrouve autour de mon avis sur le quatrième tome de la saga « Campus drivers », écrit par C. S. Quill.


Lorsque les Campus Drivers débarquent à Miami, Lewis et ses acolytes décident de nouer un partenariat prometteur avec une application qui cartonne : la Love Machine.

Conduire les étudiants c’est bien, mais les accompagner à leurs premiers rencards, c’est encore mieux ! Sauf pour Rafael Torres. Voir de l’amour dégouliner sur sa banquette arrière et un petit cœur pendre à son rétroviseur, très peu pour lui ! Il n’a pas signé pour ça en intégrant la nouvelle équipe des Campus Drivers.

Juliet Monroe, elle, donnerait tout pour ne pas monter à bord de la voiture de Rafael. Mais ses frères et soeurs ne lui laissent pas vraiment le choix. Il est selon eux temps pour elle de faire de nouvelles rencontres, et ce partenariat entre les Campus Drivers et la Love Machine tombe à pic.

Rafael et Juliet veulent à tout prix éviter la sortie de route, mais à trop se protéger, ils risquent de passer à côté du virage de leur vie.

Note : 5 sur 5.

Bon sang, que j’avais hâte de lire ce livre ! Déjà avant même que l’autrice nous annonce que cette suite allait arriver, j’espérais secrètement (comme beaucoup d’entre nous, je pense) que cette saga ne se termine jamais.

Alors, c’est sans surprise que je vous annonce avoir dévoré ce petit pavé !

Et quel bonheur de retrouver les Campus Drivers… J’avais vraiment adoré leur univers dans les trois premiers et ce quatrième tome est vraiment dans la même lignée. Certains d’entre vous serons peut-être comme moi, j’appréhendais quand même de trouver ça différent, que ses nouveaux tomes soient en trop, que le soufflet soit retombé… mais rassurez-vous, ce quatrième tome est tout aussi bien que les précédents.

Je me demande encore comment les Campus Drivers toutes générations peuvent partager autant de caractéristiques en commun, elle déplore. C’est surnaturel, cette prédisposition à l’arrogance. C’est une tare, non ?

Dans ce tome-ci, nous partons pour Miami, découvrir une nouvelle équipe de campus drivers… Andy, Dallas, Luke et Rafael.

Ce tome-ci, tourne plus particulièrement autour de Rafael Torres, un chauffeur, skatteur, futur prof de math… oui oui, ce monsieur aime les maths ! Que voulez-vous, personne n’est parfait. Rafael est un gars très sympa, qui m’a fait beaucoup rire. Il est entouré d’une très grande famille, avec ses sept tantes et son armada de cousines. Mais pourtant, c’est un grand solitaire. Il ne laisse pas grand monde essayer de briser les barrières qu’il a dressé.

Hors de question de m’appuyer sur qui que ce soit sous prétexte qu’un morceau de ma jambe s’est barré acheter des clopes et n’est jamais revenu.

Et s’est son grand point commun avec Juliet Monroe. Juliet est assez complexe à décrypter… surtout pour Rafael. Dès le début du roman, on apprend qu’elle a eu un accident deux ans plus tôt. Et on ne peut que constater que cet accident l’a complètement bouleverser. Juliet s’est coupée du monde depuis, et surtout, elle a un traumatisme profond lié aux voitures. Elle ne peut tout bonnement pas monter en voiture sans faire une grosse crise de panique, ou sans vomir. Il n’y a qu’avec ses patins qu’on arrive à entrapercevoir la Juliet qu’elle est vraiment. Avec ses patins, Juliet est une tout autre personne, elle n’a plus peur de rien et réalise des figures spectaculaires.

C’est grâce a un plan de Tory que Rafael va l’aider à prendre sur elle, pour réussir à vaincre sa peur de remonter en voiture. Et autant vous dire que avec ses deux-là, on ne s’ennuie pas… J’ai beaucoup aimé leur humour et leurs réparties plus mordantes les unes que les autres. L’histoire qui naît entre eux deux prend son temps et c’est agréable.

Ce n’est pas en te changeant toi que tu changeras les autres ou ce qu’ils peuvent faire. Que tu aies seize ou quarante ans, tu ne dois pas accepter de travestir qui tu es pour te modeler à ce qu’un individu attend.
Tu dois être toi-même. Certains voudront plus, d’autres moins, parfois quelques concessions seront nécessaires, bien sûr, mais tant que tu respectes celle que tu es au fond de toi, tu agiras toujours de la bonne façon.

Les thèmes abordés dans ce livre sont vraiment chouettes. Il y a l’histoire de Juliet, ce qu’elle a vécu dans cet accident, la phobie et le traumatisme qui en résulte. Ou encore le handicap de Rafael, qui est vraiment tourné à la dérision à chaque instant, et ça fait tellement de bien.

Bref, un quatrième tome vraiment génial, qui m’a donné envie de faire du patin à roulettes, qui m’a fait rire, pleurer, aimer… C. S. Quill nous montre que rien n’est noir ou blanc, que tout est en nuances. Que quoique nous vivons, on peut se relever, continuer de vouloir vivre ses rêves, se surpasser. J’ai vraiment très hâte de découvrir le tome 5, qui j’espère, ne sera pas le dernier…

J’essaierai de te prouver qu’on peut avoir besoin de quelqu’un sans en être dépendant.

Campus drivers #4, C. S. Quill. Hugo Roman, Mai 2023, 548 pages.


Je serai curieuse de connaître vos avis, alors n’hésitez pas à me les donner en commentaires. On se retrouve très vite pour une nouvelle chronique. Je vous souhaite pleins de belles lectures…

Plein d’amour

Audrey

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