Bonjour à vous chers/chères passionné(e)s de lectures, j’espère que vous allez bien. Aujourd’hui, on se retrouve autour de mon avis sur le quatrième tome de la saga Bad de Jay Crownover.
Tuer ou être tué. C’est la loi qui a régi l’enfance et l’adolescence de Nassir Gates. Aujourd’hui, il n’aspire plus qu’à une chose : l’anonymat. Et The Point semble l’endroit idéal pour ça : dans cet enfer d’asphalte et d’acier, personne ne pose trop de questions. Mais le jour où il aperçoit Keelyn Foster sur la scène de ce club malfamé où elle danse à moitié nue, il découvre ce qu’il n’attendait plus : une raison de vivre. Elle est trop jeune, trop innocente, trop vivante pour cet endroit et il se promet de la sauver. Même s’il doit pour cela replonger dans le mode de vie qu’il a fui.
Car, pour faire Keelyn sienne et lui offrir la vie qu’elle mérite, il sait qu’il n’y a qu’une solution : se hisser jusqu’au sommet de la hiérarchie secrète de The Point.
J’attendais l’histoire de Nassir avec grande impatience. Depuis le premier tome, il est le personnage qui m’intriguait le plus. Et je dois dire avec été un peu déçu. Attention, je ne dis pas que l’histoire n’est pas bien… seulement je pense que j’en attendais plus…
Je m’explique, depuis le premier tome, Nassir est décrit comme étant « le Diable de The Point », un homme sombre, impitoyable, et qui n’hésite pas à hotter la vie de ceux qui le mérite (de son point de vue, bien sur, pas du mien). Et ici dans ce quatrième tome dédié à cet homme impressionnant, j’ai beaucoup moins ressenti ce côté « méchant ».
Effectivement dans ce tome, nous apprenons que la jeune vie de Nassir n’a pas été des plus simples (et encore le mot est gentil). On y découvre un enfant dévoué à une cause qui n’est pas la sienne. En grandissant, il arrive à fuir en alliant bain de sang et traîtrise pour, finalement, atterrir à The point, un endroit dit aussi sombre et perdu que lui.
« J’étais né au cœur d’un conflit dont je ne comprenais pas les enjeux — des choses qui, à mes yeux, n’avaient aucune valeur : l’argent, le pétrole, le pouvoir, le prestige, la bonne religion, les bonnes convictions… Tout ça, c’étaient juste des mots, pour moi. Un cri de guerre qui franchissait mes lèvres alors que j’en étais encore à mes premiers balbutiements. »
C’est à The Point qu’il découvre (à l’époque) la jeune Keelyn, forte et en même temps innocente. Il tombe immédiatement sous son charme et sait qu’elle est la femme de sa vie. Seulement Keelyn, elle, veut se protéger et s’en sortir. Et ce n’est clairement pas en pactisant avec le diable qu’elle y arrivera…
Va donc s’ensuivre une course contre l’amour avec un homme prêt a tout pour gagner le cœur de sa reine, et une reine qui à peur de se détruire elle-même en prenant la décision de le lui céder.
« Je ne peux pas te haïr, Nassir, mais je ne sais pas si je pourrai t’aimer comme tu voudrais que je t’aime. Je trouve ces deux options aussi impossibles et effrayantes l’une que l’autre. »
Donc voilà mon problème. Je voulais de l’action, des magouilles comme on nous en a promis lors des trois premiers tomes, et la seule chose à laquelle j’ai eu le droit, c’est une histoire d’amour. J’ai beaucoup aimé découvrir cette relation qui m’a énormément intriguée lors des précédents tomes, mais j’aurais voulu qu’il n’y est pas que ça. Alors oui, bien entendu, Nassir a eu le droit à son méchant, mais j’ai trouvé ça « gentil » pour notre Diable.
» « Je m’y suis sûrement toujours mal pris avec toi, mais je t’ai toujours aimée, Keelyn Foster. », « On n’a pas tout de suite compris ce qui passait entre nous. Mais ça ne veut pas dire qu’on ne peut pas tout faire pour que ça marche. Moi aussi je t’aime, Nassir Gates. On finira bien par le comprendre un jour… » «
En bref, ce tome si n’a pas été un coup de cœur, car il m’a manqué quelque chose. Cependant, ça a été un très bon moment de lecture et Jay Crownover ne perd pas sa place en haut de ma liste d’auteurs préférer. J’espère néanmoins retrouver le Nassir des trois premiers tomes dans les prochains…
Bad #4 Jay Crownover. Harlequin dans la collection « &H », aout 2017, 381 pages.
Souffle Moi Une Histoire 